L’investissement en OPCI et en SCPI bat son plein ; la collecte de ces deux produits pierre-papier a connu un pic exceptionnel en 2017. Selon les statistiques annuelles publiées par l’ASPIM et l’IEIF, la collecte nette des OPCI au 31 décembre 2018 est de 2,14 milliards d’euros. Les sociétés de gestion ont alors volontairement mis en place une politique visant à ralentir les collectes afin de mettre en place une meilleure stratégie d’exploitation.
Le but est en effet de garantir la qualité des dividendes versés. Si la collecte nette des SCPI demeure élevée (5,11 milliards d’euros au 31 décembre 2018), celle des OPCI commence progressivement à prendre de l’ampleur. En effet, pourquoi les investisseurs s’intéressent de plus en plus à ces derniers ?
Les OPCI, un excellent produit de diversification
Même si l’on peut aisément diversifier un portefeuille de placement au moyen des SCPI (sociétés civiles de placement immobilier), les OPCI proposent encore mieux. En effet, c’est leur composition même qui permet cette ultra-diversification. Explications :
Les SCPI ne se servent que de la pierre à 100%, tandis que les OPCI (organismes de placement collectif immobilier) contiennent à la fois une proportion d’immobiliers, de liquidités et de valeurs mobilières, c’est-à-dire des actions et des obligations.
L’immobilier constitue 55% à 60% minimum de cette proportion. Quant au volume des liquidités et des valeurs mobilières, chaque société de gestion est libre de fixer leur pourcentage par rapport à leur propre politique d’exploitation. Certains OPCI se distinguent par leur taux élevé de liquidités, tandis que d’autres préfèrent y inclure plus d’actifs boursiers. Le but est de dynamiser le placement et de diluer les risques, en plus de profiter d’une meilleure liquidité.
Inclure des produits boursiers dans son portefeuille
Par conséquent, ce sont surtout les investisseurs souhaitant détenir des produits boursiers gérés par des professionnels qui se tournent vers les OPCI. Rappelons que la Bourse est toutefois un marché assez risqué, mais qui peut donner lieu à d’excellents rendements en fonction des performances du titre financier souscrit.
Les produits qui composent les OPCI sont ultra diversifiés : actions et obligations, OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) ou encore produits dérivés. En investissant dans un OPCI, le souscripteur se constitue plusieurs lignes de titres spécialement sélectionnées par la société de gestion elle-même et ce, en se basant sur son savoir-faire.
Il est donc prudent de se renseigner à l’avance sur la composition de l’OPCI, notamment sur ces titres financiers afin d’évaluer le niveau de risque de perte en capital. Les sites boursiers peuvent être consultés de manière régulière afin de déceler une éventuelle perte de performance de l’actif. Le CGP est aussi un excellent conseiller vers lequel se tourner avant la souscription à l’OPCI.
Profiter de tous les atouts de l’immobilier
L’OPCI est une alternative exceptionnelle permettant à l’investisseur de profiter de tous les avantages de l’immobilier. Par exemple la diversification en typologie et en localisation géographique, les rendements attrayants, l’opportunité de revendre avec un excellent potentiel de plus-value, la possibilité d’alléger ses impôts.
C’est grâce à l’immobilier que le rendement d’un OPCI est boosté, sachant que les titres financiers connaissent une extrême volatilité et qui, en fonction du marché boursier, sont susceptibles d’amoindrir cette rentabilité. C’est pourquoi, les SCPI génèrent des rendements beaucoup plus intéressants que les OPCI, ceux-ci pouvant atteindre un taux de plus de 6% – notamment pour celles dites innovantes.
Vous pouvez faire un mix d’OPCI et de SCPI dans votre portefeuille de placement en équilibrant la composition de cette dernière. De plus, analysez toujours vos besoins et vos priorités ainsi que votre niveau d’acceptation des risques avant de choisir le bon produit. Comparez d’ores et déjà les avantages et les inconvénients de ces actifs sur solutions.lesechos.fr.